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Le Togo, C'est notre devoir
France - Le développement d'un pays ne dépend pas seulement de l'apport extérieur aussi important soit-il, mais aussi et surtout des efforts propres de ses citoyens. Et ceci se confirme par cet adage togolais qui dit que "Quand tu lèves le doigt accusateur à l'endroit de ton voisin, les autres t'accusent". Nous pouvons responsabiliser l'extérieur de nos difficultés, mais la responsabilité fondamentale de notre devenir demeure avec nous-mêmes. Personne ne viendra de l'extérieur construire le Togo à notre place. La construction de notre pays est l'affaire de toutes les Togolaises et de tous les Togolais. C'est pourquoi la construction du pays demandera des efforts soutenus de chacun de nous tous... enfants, femmes, hommes, personnes âgées, pauvres et riches, bref, toutes les couches sociales. Animé par un désir de concorde nationale et d'esprit de vivre ensemble absolu avec respect, repentance, pardon, humilité et amour , je veux soumettre à l'analyse du peuple Togolais ma vision du Togo nouveau intitulée : Le Togo, c'est notre devoir. Cette vision consiste à apprendre avec les autres, par les autres, pour les autres, et non pas seul contre les autres: l'apprentissage coopératif consiste à faire travailler ensemble les togolais dans des petits groupes dans lesquels l'entraide est mot d’ordre. Encourager reconnaître les succès et les efforts des uns et des autres doivent définir désormais notre identité. Lorsqu'une tâche difficile doit être accomplie, les efforts de chaque membre du groupe seront nécessaires au succès de l'ensemble de l'entreprise, ce qui suppose non seulement d'œuvrer en commun mais encore de réfléchir à la façon d'associer au mieux les compétences de chacun. Cette vision ne peut pas aboutir sans une grande dose d'Humilité de tous les Togolaises et Togolais. L'humilité est une valeur oubliée du monde contemporain, théâtre du paraître. Les magazines ne cessent de donner des conseils pour s'affirmer, s'imposer, être belle, paraître à défaut d'être. Cette obsession de l'image favorable que l'on doit donner de soi est telle que l'on ne se pose même plus la question de l'infondé du paraître, mais seulement celle du comment bien paraître. Pourtant, comme l'écrivait La Rochefoucauld : "Nous gagnerions plus de nous laisser voir tels que nous sommes que d'essayer de paraître ce que nous ne sommes pas." D’aucuns associent l'humilité au manque d'estime de soi et de confiance dans leurs capacités propres, quand ils ne l'assimilent pas à un complexe d'infériorité. Ils méconnaissent les bienfaits de l'humilité, car si la suffisance est l'apanage du sot, l'humilité est la vertu de celui qui mesure tout ce qui lui reste à apprendre et le chemin qu'il doit encore parcourir. Cette vision m'amène à poser cette question à tous mes concitoyens : Jusqu'à quel point la coopération et la bienveillance peuvent-elles dépasser le cercle de nos proches ? Depuis quelque temps, on a vu se répandre l'idée selon laquelle il est souhaitable de promouvoir une compétition sans merci entre les employés d'une même entreprise, ou entre les élèves d'une même classe dans le cadre de l'éducation, car les résultats de tous devraient s'en trouver améliorés. En réalité, cette compétition est nuisible, car elle détériore les rapports humains et les conditions de travail. Elle est contre-productive et diminue la prospérité de l'entreprise. Il en est ainsi en politique entre Opposant et Parti au pouvoir. La confiance réciproque résout le problème des biens communs. Apprenons à écouter l'autre, pour apprendre .Aussi cultivons notre esprit critique, en essayant d’analyser, de discerner le vrai du faux et de déterminer en quoi des discours peuvent proposer ou non des solutions réalistes à l'ensemble des problèmes auxquels notre pays est confronté. Devenons donc plus raisonnables, plus responsables et plus courageux, chers compatriotes, afin que, dans une communion de pensée et dans un même élan patriotique, nous puissions mettre en commun nos forces et nos compétences, au service du Togo. L'avenir du Togo appartient aux jeunes générations qui développeront le sens de la responsabilité dans le respect mutuel et le dialogue. Nous sommes responsables du Togo de demain, c'est en assumant pleinement nos responsabilités et avec courage que nous pourrions vaincre les difficultés actuelles. Il nous revient donc de prendre des initiatives et de ne pas tout attendre de nos aînés. C'est pourquoi je vous propose ceci :
EDUCATION
Je parle d'une éducation positive ou éclairée : "on n'est intelligent qu'à plusieurs" Albert Einstein
"Que désirez-vous le plus pour vos enfants ?"
Majoritairement nous répondrons : le bonheur, la confiance en soi, la joie, l'épanouissement, l'équilibre, la gentillesse, la santé, la satisfaction, l'amour, une conduite équilibrée et une vie pleine de sens. Pour résumer le bien-être arrive en tête de ce que nous souhaitons tous à nos enfants.
"Qu'enseigne-t-on à l'école ?"
La capacité à réfléchir, la capacité à s'adapter à un moule, les compétences en langues et en mathématiques, le sens du travail, l’aptitude à réussir les examens, la discipline et la réussite.
Je souhaite une éducation éclairée ou positive pour nos enfants. Elle consiste à apprendre à chaque élève à devenir un meilleur être humain.
L'intelligence, aussi importante qu'elle est, ne reste qu'un don qui peut être utilisé au service du bien comme pour du mal. L'usage que nous ferons de notre intelligence dépend en fait entièrement des valeurs humaines qui inspirent notre existence. Mais ce faisant l'éducation moderne, trop souvent centrée sur la réussite, l'individualisme et la compétition, n'offre guère de moyens permettant d'apprécier l'importance des valeurs humaines.
L'éducation ne se résume pas à transmettre le savoir et les compétences permettant d'atteindre des buts limités. Elle consiste aussi à ouvrir les yeux de nos enfants sur les droits et les besoins des autres. Il nous incombe de les amener à comprendre que leurs actions ont une dimension universelle, et nous devons trouver un moyen de développer leur empathie innée afin qu'ils acquièrent un sentiment de responsabilité envers leurs prochains.
Car voilà des raisons fondamentales qui nous poussent à agir. En fait, s'il nous fallait choisir entre la vertu et le savoir, la vertu serait certainement préférable. Le cœur bon étant le fruit, est en soi un grand bienfait pour l'humanité. Ce n'est pas le savoir.
L'école ne peut se contenter de transmettre des savoirs, elle doit aussi enseigner les règles et les valeurs de la vie dans notre société Togolaise.
Prévention de la violence, éducation à la santé et à la sexualité, apprentissage de comportements responsables. Par exemple les thématiques portant sur la sécurité routière ainsi que le civisme, sont autant de facettes d'une même ambition : contribuer à former de futurs adultes et des citoyens responsables.
Cet objectif ne peut être atteint qu'en transmettant à nos jeunes la dimension essentielle du respect et de la connaissance de soi-même et autrui, fondements de la vie sociale.
LA JEUNESSE
Notre pays ne mobilise pas tout le potentiel de sa jeunesse. Il est urgent qu'il se mette en situation de le faire.
Cela doit être l'une des premières priorités de l'Etat, à qui il revient d'animer une nouvelle politique. C'est également un enjeu pour tous les acteurs de la société : les collectivités locales, les partenaires sociaux, les acteurs associatifs, les acteurs du monde scolaire et universitaire, les mouvements de jeunesse et d'éducation populaire, les mouvements familiaux, les acteurs de la formation professionnelle et les citoyens eux-mêmes. Un cadre d'intervention commun doit être défini. Il constitue un projet d'ensemble pour la jeunesse.
Il est nécessaire que notre pays adopte une politique nationale de la jeunesse à long terme, Cette politique doit être fondée sur un consensus de toutes les forces sociales et politiques du pays, visant à créer dès maintenant et pour la prochaine génération, une jeunesse autonome, solidaire, responsable et engagée. Une telle politique doit être intégrée : elle s'adresse à toutes les organisations de la jeunesse dans le pays et à tous les ministères.
Cette ambition doit avoir pour épine dorsale la volonté de développer l'autonomie des jeunes, c'est-à-dire leur capacité à pouvoir assumer intellectuellement et financièrement leur propre existence, tout en contribuant à la dynamique de la société Togolaise. Les politiques publiques doivent être construites pour renforcer les capacités des jeunes afin que ceux-ci deviennent acteurs dans la Cité.
Cette ambition vise à faire des jeunes des citoyens :
1-autonomes, capables de faire des choix et de gérer leur vie sur le plan personnel et sur le plan social ;
2-solidaires, capables d'agir avec les autres et pour eux, de partager leurs préoccupations ;
3-responsables, capables d'assumer leurs propres actes, de tenir leurs engagements, et d'achever ce qu'ils entreprennent ;
4-engagés, capables de s'affirmer par rapport à des valeurs, une cause commune ou un idéal et agir en conséquence.
CONFIANCE ENTRE NOUS TOGOLAIS
Apaiser les tensions au sein de la société n'est guère possible, si les premiers concernés, les Togolais eux-mêmes, ne sont pas partie prenante. Le remède existe pourtant, et il a toute sa place dans notre nation : LA PARTICIPATION DE TOUS
L'expectative des Togolais provient, en effet, d'un sentiment diffus qu'ils ne peuvent, seuls ou regroupés, influer réellement le choix qui les concernent. Instaurer la participation partout où se prennent les décisions, constitue l'antidote qui transformera des spectateurs désabusés en citoyens engagés. Elle concerne le salarié qui doit participer aux grands choix et aux résultats de son entreprise. Elle concerne le membre de la communauté citadine ou rurale, qui doit participer aux combats qui concernent son époque, et son espace de vie (défense de l'environnement, équilibre entre les villes). Elle concerne, enfin l'individu qui appartient à une civilisation en mouvement et qui doit participer à son héritage culturel, comme à son devenir.
1- Associer les salariés à la gestion et à la vie de l'entreprise au Togo
2-Associer les salariés aux résultats
3-Création dans toutes les préfectures d'un centre de réflexion et d'action (je l'expliquerai après)
4-Création de dispensaires dans tous les quartiers du Togo (soins prioritaires avec l'aide de la diaspora : à expliquer après)
5-Création de centres dans toutes les préfectures pour l'intégration et suivi des handicapés à la vie sociale (blessés, veuves, orphelins etc...)
LE TRAVAIL DES FEMMES AU TOGO (hommage aux femmes Togolaises : MERCI A VOUS)
Nombreux seront ceux qui penseront que mettre en pratique les connaissances actuelles sur la santé des enfants est un travail de femmes.
Mais les femmes ont déjà bien du travail.
Dans le monde en développement, ce sont le plus souvent elles qui produisent la nourriture, vendent les produits agricoles, vont chercher l'eau, ramassent les combustibles, nourrissent les animaux, défrichent les champs.
Et lorsqu'elles ont fini de travailler à l'extérieur, elles rentrent chez elles pour faire du feu, préparer le repas, nettoyer la maison, faire la lessive, acheter les biens nécessaires et s'occuper des malades et des personnes âgées.
Elles s'occupent aussi des enfants qu'elles mettent au monde.
Les femmes assument des tâches aussi nombreuses que lourdes à elles toutes seules.
Le plus grand des défis à relever en matière de communication consiste à faire au Togo (et dans le monde), c’est d’admettre qu'il est temps à présent pour les hommes de tous les pays de participer plus pleinement à la tâche qui est à la fois la plus difficile et plus vitale ; celle de protéger la vie, la santé et la croissance de leurs enfants.
Savoir pour mieux vivre ensemble.
Expatrié, on est comme sur une montagne d'où l'on contemple mieux la vallée et le paysage environnant. De-là, j'ai pu me rendre compte de la profondeur de l'aspiration de notre peuple à la paix et à l'unité nationale, ainsi que sa conviction à y parvenir.
Nous parlons tous de la paix et de la sécurité ; nous voulons tous vivre libres et en toute quiétude. Un tel climat ne se génère pas tout seul et par hasard et ne constitue pas un don gratuit; c'est au contraire la résultante d'un ensemble de comportements responsables, la volonté délibérée d'accepter et de respecter l'autre; la capacité de nous comporter envers autrui comme nous aimons qu'on se comporte envers nous.
A l'étranger, on n'est ni du Nord, ni du Sud, ni de l'Est, ni de l'Ouest ; on est Togolais tout court et fier de l'être.
A l'étranger, on ne se réjouit jamais des divisions de son peuple ou de sa classe politique, on rêve d'un pays fort, paisible et développé, positivement engagé pour servir de modèle.
Nous sommes en face de défis qui exigent des sacrifices de nous tous.
Le développement du Togo ne doit pas être opposé au bonheur des Togolais. Il doit favoriser le bonheur des Togolais. Il doit favoriser l'amour entre Togolais, les relations humaines. Permettre de s'occuper de ses enfants, d'avoir des amis, d'avoir le minimum vital. Parce que c'est précisément la chose la plus précieuse.
"La bonne société est faite d'hommes bons. (...) La bonté : c'est mettre en avant l'altruisme, la solidarité volontaire, le don réciproque, la générosité, le partage en frères, la libre communauté, l'amour du prochain et la charité, la bienveillance et l'amitié, la sympathie et la compassion."Serge-christophe KOLM économiste français.
FORSON KUE
Directeur d'exploitation au sein du groupe Buffalo-grill FRANCE
Source : FORSON KUE
Jad Fozis
se signale de nouveau avec son 6e album "Elavanyo"
Togo - Après les Albums SOS Africa, N’tifafan Héritiers, Ça parle, Pardon sortis respectivement en 1995, 1997, 1999, 2001, 2006, l’artiste de la chanson togolaise, Jad Fozis revient au devant de la scène musicale togolaise et continentale avec son 6e album estampillé « Elavanyon » qui signifie littéralement en français « ça va aller
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musicsolution.efo-beto.de "Vous accompagne dans vos oeuvres musicales"
Un projet initié par Efo beto Basile. De son vrai nom Agbagli yawovi Efo Beto Basile est né 1964 à Gbatopé (Zio) Tsévié au Togo.
Immigré en Allemagne et installé dans la ville de depuis…. Cet artiste musicien, chanteur et compositeur a une vision bien définie pour accompagner les artistes notamment togolais pour valoriser la musique africaine de part sa tradition et sa mordernisation.
Tout ceci peut devenir une réalité à travers un travail approfondi avec des professionnels dans le domaine musical.
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Musicien et chanteur professionel Efo Beto Basile vous offre plusieurs rythmes de musiques à travers le Jazz, le Funk,le Rock, le reggae, la Salsa ou le Hip Hop. La musique traditionnelle africaine et togolaise est un socle fondamental du projet musical de notre Label Sound Rêve LC-20749 enregistré en Allemagne.
Mais je n'oublie pas pour autant mon pays natal et surtout nos rythmes traditionnels .Ce rêve! n'ai pas pour une seule personne, c'est l'affaire de tout un chacun de nous. La musique, c’est vous et moi. Je vous invite donc à contribuer à la valorisation de la musique africaine notamment togolaise en encourageant les oeuvres musicales des artistes chanteurs et musiciens togolais à travers le projet musicale de Sound Rêve. Pour toutes informations visitez le site
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A bientôt!
Votre équipe Sound rêve
ID 2015 Initiative Diaspora 2015
1er novembre 2014
CAP2015, Combat pour une alternance politique en 2015
Déclaration liminaire
Il y a 24 ans, le peuple togolais, bravant courageusement la peur et la terreur instaurés par le régime à parti unique, s‘est soulevé contre la dictature pour exiger la liberté et la démocratie, mais aussi et surtout la fin des injustices, des inégalités, du pillage des ressources naturelles, du népotisme, bref, pour exiger une gouvernance du pays orienté prioritairement vers l’amélioration des conditions de vie des Togolais.
La grande majorité des Togolais qui ressentent dans leur vie quotidienne, les conséquences dramatiques de la patrimonialisation du Togo, sont privés de leur droit élémentaire et vivent comme sous occupation. La situation socio-économique de notre pays est explosive. La peur du régime demeure encore forte, mais l’histoire de l’humanité enseigne que cette situation ne peut durer indéfiniment.
Conscients de leur responsabilité face à l’histoire et à la nation togolaise, les partis politiques de l’opposition, se sont réunis en conclave entre le 1er août et le 31 octobre 2014, pour trouver des solutions aux problèmes du Togo. Ils ont ainsi décidé de se constituer en une alliance forte dénommée Combat pour une alternance politique en 2015, en abrégé CAP2015. Ils ont aussi convenu de présenter un candidat unique à la prochaine élection présidentielle, et des candidatures communes aux élections législatives et locales. Réunis en ce jour, le 31octobre 2014, ils ont, après un processus interne, désigné un candidat unique en la personne de M Jean Pierre Fabre, à la présidentielle de 2015.
CAP2015 et sont candidat, sont chargés de :
• organiser dans les meilleurs délais, la lutte pour obtenir les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales
• Favoriser le rassemblement de toutes les forces politiques de l’opposition autour du combat pour l’alternance politique en 2015
• Mettre en œuvre un programme commun pour gérer le pays au cours des cinq prochaines années à travers une transition inclusive.
CAP2015 lance un appel pressant aux populations togolaises et à tous les partenaires traditionnels pour une mobilisation générale afin de libérer le peuple togolais.
Fait à Lomé le 31 octobre 2014.
Me Ata Messan Zeus AJAVON Dr Georges Williams KOUESSAN Pour les modérateurs Pour les partis politiques membres du CST ANC MRC PSR Le Président Le Président Le Secrétaire National Jean Pierre FABRE Abass KABOUA Abi TCHESSA Pour la Coalition Arc-en-Ciel CDPA NET PDP La secrétaire Générale Le Président Le Président Brigitte ADJAMAGBO Gerry TAAMA Bassabi KAGBARA Santé du Peuple UDS TOGO Le Président Le Délégué Général Georges William A. KUESSAN Antoine FOLY
DECLARATION
de M. Jean-Pierre FABRE, Président National de l’ANC, suite à sa désignation comme candidat unique de l’opposition
Mesdames, Messieurs,
Le conclave qui s’achève, vient de me désigner candidat unique de l’opposition, à l’élection présidentielle de 2015, sous la bannière de « CAP 2015 », entendez ‘’Combat pour l’Alternance Politique en 2015’’.
Permettez-moi tout d’abord, de rendre grâce à Dieu de nous avoir conduits depuis le début du conclave, de nous avoir donné la force de surmonter toutes les difficultés, les pièges et incompréhension et surtout de nous avoir aidés à transcender nos intérêts partisans pour arriver à la création de CAP 2015 et à la désignation d’un candidat unique de l’opposition.
Je voudrais ensuite remercier très sincèrement, toutes les parties à ce conclave et, spécialement, les Présidents des formations politiques : ANC, CDPA, MRC, NET, PDP, PSR, SANTE DU PEUPLE, UDS, pour la confiance qu’ils ont bien voulu me témoigner.
Je remercie particulièrement nos concitoyens, aussi bien de l’intérieur que de la diaspora, pour leur présence constante à nos côtés, pour leur soutien et leurs diverses contributions, notamment sous forme d’avis, de conseils et de suggestions.
Comme vous le savez, le chemin parcouru a été difficile et beaucoup reste encore à faire. Je voudrais à cet égard, saluer la détermination des bonnes volontés au conclave, dont l’esprit d’ouverture et le sens des responsabilités ont permis de faire ce pas décisif, porteur de tous les espoirs du peuple togolais qui aspire au changement démocratique. C’est un grand pas, un pas positif, un pas résolu vers la libération de notre pays.
Naturellement, je voudrais m’adresser à ceux qui ne sont pas parmi les fondateurs de CAP 2015, soit parce qu’ils ont quitté les discussions, en cours de route, soit parce qu’ils n’ont pas pris part au conclave. Les portes de CAP 2015 leur sont ouvertes. Aucun malentendu n’est insurmontable pour des acteurs politiques, qui visent le même objectif. Nous demeurons convaincus que l’unité de l’opposition, concrétisée par la désignation d’un candidat unique, est le préalable absolu à la mobilisation populaire par laquelle nous mènerons avec succès la bataille pour les réformes politiques prescrites par l’Accord Politique Global (APG).
J’invite donc tous les acteurs politiques réellement soucieux de libérer le Togo et le peuple togolais de la dictature, à nous rejoindre pour gagner ensemble, l’élection présidentielle de 2015.
Je voudrais enfin, exprimer ma gratitude aux organisations de défense des droits de l’homme, aux confessions religieuses, à tous les partenaires et pays amis du Togo, notamment, la France, les États-Unis d’Amérique, la République Fédérale d’Allemagne, l’Union Européenne et l’Organisation des Nations Unies, pour le soutien qu’ils apportent à l’APG. J’en appelle à leur concours pour assister le Togo dans la mise en œuvre effective des réformes politiques et électorales et dans la préparation et l’organisation d’un scrutin équitable et transparent.
Je vais sans tarder, en étroite concertation avec mes collègues de la conférence des présidents, procéder aux consultations nécessaires en vue de mettre en place des structures communes adéquates pour poursuivre les actions de mobilisation populaire, notamment en vue de l’adoption et de la mise en œuvre consensuelles des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales.
Il importe en effet, que les populations togolaises, massivement mobilisées sur toute l’étendue du territoire national, expriment sans cesse en le criant haut et fort, leur volonté de voir ces réformes se réaliser enfin.
Voilà pourquoi je lance un appel pressant à toutes les populations togolaises, des villes, des campagnes ainsi que de la diaspora, afin qu’elles soutiennent et appuient la dynamique unitaire de lutte, qui regroupe les forces démocratique au sein de CAP 2015.
C’est le lieu de rappeler à tous que la lutte populaire est invincible. Les pays d’Afrique du Nord l’ont démontré en 2011 et le Burkina Faso nous le prouve aujourd’hui. Nous devons entendre le message que vient d’adresser le Peuple Burkinabé à toute l’Afrique. Je salue au nom de CAP 2015 et en mon nom personnel, le courage et la détermination du Peuple frère Burkinabé. Nous nous inclinons devant la mémoire des victimes et présentons nos condoléances aux familles éplorées.
Dans les semaines à venir, nous poursuivrons les réflexions en cours, en vue de mettre en œuvre, dans une démarche commune, vigilante et coordonnée, et conformément aux orientations convenues, les autres activités stratégiques liées aux prochaines échéances électorales.
Pour l’heure, la poursuite de la mobilisation des populations en vue des réformes politiques et, parallèlement, le parachèvement du projet de société de CAP 2015, ainsi que celui du programme commun de gouvernement, constituent les tâches prioritaires auxquelles nous devons nous atteler diligemment.
Je souhaite que les femmes et les hommes appelés à ces tâches puissent jouer pleinement et efficacement leur rôle, en ayant comme seul objectif, la victoire des forces démocratiques en 2015. Dieu bénisse le Togo et le peuple togolais !
Je vous remercie.
Fait à Lomé, le 31 octobre 2015
Jean-Pierre FABRE
Communiqué de presse CAP2015
Depuis bientôt une semaine, le peuple burkinabè s’est mobilisé contre la volonté de confisquer le pouvoir d’Etat par le président Blaise Compaoré. Ce soulèvement patriotique et courageux a connu son apogée les 30 et 31 octobre 2014, conduisant à la chute du régime au pouvoir depuis 27 ans. L’opposition politique togolaise réunie au sein du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP2015) salue cette bravoure du peuple frère burkinabè et le patriotisme de leurs forces de défense et de sécurité.
Des rumeurs persistantes font état de la présence d’éléments des forces armées togolaises aux cotés des unités de répression des manifestions pacifiques en terre burkinabè. Si ces faits étaient avérés, CAP2015 exprime son indignation face à cette situation, et demande au peuple burkinabè de ne pas associer les paisibles Togolais résidant au Burkina Faso à cette dérive. CAP2015 interpelle le gouvernement sur ces informations persistantes et lui demande d’apporter sans délais, des clarifications à ce sujet.
Le peuple togolais exprime sa solidarité au peuple burkinabè et à tous les peuples épris de paix et de liberté en Afrique et dans le monde.
Fait à Lomé, le 31 octobre 2014.
Depuis son exil, Compaoré explique sa démission par son « refus de voir couler le sang » de ses compatriotes
J’ai refusé de voir couler le sang de mes compatriotes, le sang des filles et fils du Burkina Faso », a déclaré samedi Blaise Compaoré, le président déchu du Burkina Faso, précisant qu’il a quitté le pouvoir « parce que l’intérêt supérieur du Burkina Faso passe au dessus de tout y compris de ma personne». Dans sa déclaration, le président Compaoré dit aussi avoir décidé de quitter le pouvoir face à la tragédie que courait son pays.
« J’ai quitté le Pouvoir bien que Président démocratiquement élu, légal et légitime, en vertu du droit constitutionnel du Burkina Faso, pour sauvegarder les acquis de notre évolution démocratique et notre progrès socio-économique ».
Il a également dit avoir constamment essayé de donner le meilleur de lui-même « à la stabilité de la sous région ouest-africaine, à l’Afrique, à la paix internationale ».
En outre, il s’est incliné devant la mémoire de tous les morts « occasionnés par cette crise sordide ». Les manifestations contre le projet de révision de la constitution qui lui aurait permis de se remettre en course pour la présidentielle de 2015, ont fait une trentaine de morts selon des sources de l’opposition.
Le président démissionnaire a remercié les militants du CDP (Ndlr : Congrès pour la démocratie et le progrès, parti qui l’a porté au pouvoir), ses collaborateurs, tous les Burkinabè, très nombreux qui ont continué, même dans l’épreuve, à lui faire confiance et surtout ont « su faire preuve de retenue ».
Il salue aussi le courage de ses proches et partisans
« humiliés et dont les biens ont été pillés et incendiés », avant d’admirer « l’humilité de tous les Burkinabè qui sont restés attachés à la paix ».
Pour Blaise Compaoré, il convient que tous demeurent « en prière pour notre pays afin que de l’union sincère des cœurs pour que l’avenir des générations futures ne soit pas hypothéqué par cette crise ».
« J’implore à cet instant les filles et les fils du Burkina Faso, en vertu des valeurs d’intégrité et de pardon qui régissent nos traditions, à s’unir comme un seul homme autour de l’intérêt supérieur du pays, pour que la paix et la démocratie règnent au plus vite. Je demande aux filles et fils du Faso de s’unir, même contre moi, pour que l’essentiel soit sauf », a-t-il écrit, poursuivant qu’il accepte s’il le faut d’être « l’agneau du sacrifice de l’union nationale ».
Aux puissances étrangères notamment les USA et la France, à l’Union Africaine et à la CEDEAO, Blaise dit sa gratitude.
« Enfin je pardonne sincèrement à tous et même à ceux là qui ont failli et m’ont trahi. J’en appelle au pardon de tous. J’accepte d’avance toutes les vexations qui vous paraîtront nécessaires. Mais de grâce restez unis », a-t-il souligné.
Blaise Compaoré, après sa démission, samedi en mi-journée, est actuellement, en exil en Côte d’Ivoire, notamment dans la capitale politique Yamoussoukro, confirment des sources concordantes.
ALK/od/APA
Manifestations de rue pour exiger les réformes : Le CAP 2015 ouvre le bal le 21 novembre prochain
Togo - Organiser dans les meilleurs délais, la lutte pour obtenir les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales; voilà l’un des objectifs du Combat pour l’Alternance Politique en 2015 (CAP 2015). Et, aussitôt mis sur pied, ce regroupement de huit (08) partis politiques de l’opposition se jette dans la bataille.
En effet, dans un communiqué en date du 06 Novembre 2014, le CAP 2015 appelle les populations de Lomé et de ses environs à descendre dans les rues le vendredi 21 novembre 2014. Objectif de cette manifestation, exiger l’adoption et la mise en œuvre consensuelles des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, avant la présidentielle de l’année prochaine.
La marche sera suivie d’un grand meeting sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, siège de l’Assemblée nationale.
Cette manifestation va donc ouvrir la voie à une série d’activités que compte mener ce regroupement pour obtenir ces réformes et avoir des élections transparentes et crédibles en 2015.
Outre la lutte pour l’obtention des réformes avant la présidentielle, le CAP 2015 a également pour objectif de favoriser le rassemblement de toutes les forces politiques de l’opposition autour du combat pour l’alternance politique en 2015 et de mettre en œuvre un programme commun pour gérer le pays au cours des cinq prochaines années à travers une transition inclusive.
Ce regroupement continue de tendre la main aux autres formations politiques de l’opposition en vue d’une union totale et sacrée de l’opposition en 2015.
"Même si nous avons le mode de scrutin à deux tours, il faut une démarche unitaire pour rentabiliser les candidatures et s’assurer du report des voix au second tour. La seule raison qui peut amener les abstentionnistes et les indécis à voter pour l’opposition en 2015, c’est de voir qu’elle a une démarche unitaire", indique Gerry Taama, président de Nouvel engagement togolais (NET), membre du CAP 2015.
Voici l’itinéraire de la marche :
Gakpoto →Bèssimé (marché de Bè) →Dekon →Fontaine lumineuse →Place Anani Santos →Monument aux Morts →CASEF →Palais des Congrès.
I.K.
Le 8. Novembre 2014 - Duisburg DE
Les voies de Dieu sont impénétrables:conseils aux hommes politiques du Togo intérieur et diapora
La vérité est que les problèmes sont nombreux , partout, même dans les pays occidentaux ces problèmes persistent et signent durablement.
Il faut une nouvelle politique au TOGO?
je demande à tous les hommes politiques Togolais d'être réalistes et conséquents dans leurs analyses politiques.
Je demande de vous mobiliser pour avoir d'abord l'effectivité des reformes institutionnelles et constitutionnelles , avant d'aller se précipiter pour une élection présidentielle pour 2015.
Le problème du Togo n'est pas une élection , mais le vivre ensemble, l'arrogance des minorités qui s'accaparent les richesses de la nation , manque d'humilité dans la gestion de la cité.
Nous ne sommes pas nés du multipartisme, donc de grâce faire taire vos égos et conjuguer vos efforts pour une même cause les réformes et une unité d'action qui n'invective pas l'autre camp.
L'unité dans la diversité , la solidarité et la protection des droits des minorités doivent nous conduire à bâtir un Etat politiquement stable auquel s'ouvriront des nouveaux chemins de la modernité.
Il nous faut une stratégie à court et à moyen terme d'abord.La mondialisation de l'économie et le développement des nouvelles technologies de l'information confirment ,à n'en pas douter que l'humanité a amorcé en cette fin de siècle , un tournant porteur d'espoir mais aussi de sérieuses inquiétudes.
Aucun continent, aucune portion du monde , à fortiori aucun pays , n'est à l'abri de ces profonds bouleversements.
C'est pourquoi, conscient de ses responsabilités aussi bien nationles qu'internationales, convaincu que tout développement économique repose avant tout sur l'existence de l'Etat de Droit, je vous demande mes chers concitoyens d'appuyer fortement l'achèvement de la mise en place des réformes instutionnelles et constitutionnelles sans sans exclure personne du processus y compris le président sortant.
Les erreurs du passé ne doivent pas continuer, il faut inventer la nouvelle politique au Togo avec un esprit de tolérance , de répentance, d'humilité et de pardon pour avancer ensemble.
Après la modification de la constitution , le président sortant peut se présenter et que les jeux d'alliance commencent?
Avec les deux tours chaque parti peut jauger sa force au niveau nationale et que tous participent.
Je vous dis ces vérités car le Togo est à nous tous, c'est mon opinion.
Devenons donc plus raisonnables,plus responsables ,et plus courageux , chers compatriotes, afin que dans une communion de pensée et dans un même élan patriotique , nous puissions mettre en commun notre force et nos cmpétences , pour que le Togo de demain soit meilleur et prospère.
Face aux grands périls qui menacent la Nation ,nous avions l'impérieux devoir de rechercher , avec le chef de l'Etat , garant des institutions et de la continuité de l'Etat , les voies et moyens pour sortir de la crise et en atténuer les effets pervers.
Cette analyse peut soulever un tollé général , une campagne de calomnies, de dénigrements et de médisances .
Comme on le voit , la culture démoncratique et républicaine nécessite un long apprentissage.Cette vérité saute aujourd'hui aux yeux de tous les Togolais de bonne foi. Le Togo n'est pas le BURKINA FASO? beaucoup d'observateurs étrangers et nationaux de la vie politique Togolaise peuvent vous le confirmer. LE TOGO EST EXCEPTIONNEL ET BENI PARMI LES NATIONS? Changeons nos coeurs et nos mentalités d'abord.
La priorité des priorités , aujourd'hui et après les éléctions est de transcender les rancoeurs , les ressentiments et les états d'âme, afin de parvenir à la détente totale du climat social, à l'apaisement des esprits et des coeurs , à la restauration de la confiance réciproque. Les conditions seront alors remplies pour l'application sans heurt de la nouvelle constitution qui va prévoir tout le mécanisme juridique et institutionnel permettant au Togo de plein pied dans un système démocratique véritable.
Je mets en garde tous les politiques qui feront couler du sang de nouveau sur le sol de notre Nation le Togo.
Il faut réconcilier la société Togolaise avec elle-même.
Laissez Dieu le faire à sa façon .
Que Dieu vous bénisse Toutes et Tous.
FORSON KUE
14.11.2014
Initiative Diaspora 2015 lance un appel pressant à tous les filles et fils du Togo à se mobiliser pour les réformes politiques avant 2015.
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13 December 2014 Lipperfeldstre 23, 46047 Oberhausen
La question des réformes constitutionnelles et institutionnelle
La question des réformes
constitutionnelles et institutionnelles est au cœur de l’actualité politique au Togo.
Alors que l’opposition semble en faire un préalable à la tenue de la présidentielle à venir, le pouvoir traîne les pieds et n’accepte la nécessité des réformes que du bout des lèvres. Et pour cause !
Les amendements intervenus en 2002 visaient simplement à maintenir le pouvoir dans les mains de ceux qui le détiennent actuellement. Ils ne le disent pas mais sont convaincus que les réformes risquent de leur faire échapper le pouvoir. D’où la réticence même si officiellement, tous semblent admettre la nécessité des réformes.
Il est important pourtant de réformer. Un adage asiatique dit que « tout change sauf le changement ».
Bien plus, il y a d’importantes raisons à opérer les réformes réclamées et ce avant la présidentielle de 2015.
1/ Les réformes constitutionnelles et institutionnelles ont été prévues par l’Accord Politique Global (APG)
Le point 3 de l’APG est intitulé « la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance »
Au point 3.2 ; il est stipulé clairement que « les parties prenantes engagent le gouvernement à étudier les propositions de révision constitutionnelle notamment : le régime politique, la nomination et les prérogatives du Premier ministre, les conditions d’éligibilité du président de la République, la durée et la limitation du mandat… ».
Il est donc clair que la limitation du mandat a été décidée par toutes les parties.
De la même manière, le scrutin à 2 tours entre dans l’intention des acteurs politiques signataires de l’Accord Politique Global.
Ainsi, au point 1.2-3 de l’APG, en ce qui concerne les élections législatives, il est clairement demandé au gouvernement d’opter soit pour le mode de scrutin proportionnel, soit pour le scrutin uninominal majoritaire à 2 tours.
Le scrutin proportionnel n’étant pas applicable à la présidentielle, il faut par analogie choisir pour celle-ci le scrutin uninominal majoritaire à 2 tours. Il y est expressément dit que ces 2 modes de scrutin sont ceux « susceptibles de garantir des élections libres, démocratiques et transparentes ».
Compte tenu de tout ce qui précède, il est évident que le scrutin à 2 tours et la limitation des mandats ne sont plus à négocier. Tous nous savons que les conventions conclues tiennent lieu de loi pour leurs auteurs.
Refuser les réformes constitue une violation de l’Accord Politique Global.
Les réaliser constitue une saine application de l’APG conclu par les acteurs politiques tant du pouvoir que de l’opposition
2/ La CVJR a repris à son compte la question des réformes et les a formellement prescrites dans ses recommandations.
3/ La constitution de 1992 avait déjà prévu ce qui est demandé.
La constitution de 1992 votée par référendum avait prévu 2 tours de scrutin et la limitation des mandats à deux (2). La constitution ayant été votée par le peuple dans son ensemble, il eut été plus judicieux s’il fallait revenir sur lesdites dispositions, de le faire également par référendum. Les amendements ayant été opérés par l’Assemblée Nationale, il y a eu en quelle sorte violation de la volonté du peuple. Revenir aux dispositions de la constitution de 1992, c’est rétablir la volonté du peuple. Il faut donc réformer.
4/ Le scrutin à 2 tours est plus démocratique en permettant au peuple de s’exprimer 2 fois et permet la rationalisation des choix individuels.
5/ Le scrutin à 2 tours confère plus de légitimité à l’élu en permettant de porter son score à plus de 50% des suffrages exprimés alors que le scrutin à un tour peut aboutir à l’élection d’un président avec 15 voire 10% des voix en cas de multiplication des candidatures et de l’émiettement des voix qui en résulte.
6/ La limitation à 2 mandats permet d’éviter l’usure du pouvoir, l’immobilisme et le vague à l’âme de l’homme au pouvoir. La charge de travail au poste de président de la République est tellement élevée qu’au bout de 10 ans, l’on ne peut plus raisonnablement donner le meilleur de soi-même. Le Président Blaise Compaoré confiait à ses proches quelque temps avant que le pouvoir ne lui échappe qu’il était « fatigué de tout cela ». Le pouvoir fatigue et l’on doit le quitter avant qu’il ne vous quitte !
7/ La limitation à 2 mandats permet de renouveler la classe politique en stimulant les ambitions et la créativité des uns et des autres. Elle permet à tous les partis prétendant à la présidence de la République d’élaborer et de soutenir des programmes politiques alternatifs.
Bref, elle entretient l’appétit du pouvoir, l’alternance qu’elle rend possible et favorise par cela même le renouvellement des élites politiques et des idées. Elle favorise en outre, l’apprentissage politique.
8/ La limitation des mandats participe au respect du principe de l’égalité de tous devant l’emploi public. En effet, il est un droit pour chaque togolais qui en remplit les conditions de postuler à la fonction de président de la République. Le fait qu’une seule personne puisse l’occuper pendant très longtemps porte atteinte aux droits des autres à faire valoir leurs ambitions. En effet, la prime au sortant qui existe au profit du président sortant qui se représente annihile pour une grande partie les chances des nouveaux venus d’être élus. D’où la nécessité après chaque 10 ans maximum de remettre tous les candidats sur un pied d’égalité en ne permettant plus au sortant de se représenter.
9/ La limitation des mandats permet de lutter contre la corruption en ce que la perspective d’une alternance au pouvoir dissuade les responsables de l’administration précédente de s’enrichir ostensiblement sans crainte comme c’est le cas lorsque les régimes perdurent. En effet, la crainte d’éventuelles poursuites est de nature à dissuader les prédateurs. L’alternance rendue possible par une limitation des mandats est donc un gage de bonne gouvernance.
10/ Les réformes institutionnelles (CENI, HAAC, Cour constitutionnelle) quant à elles rendent fiables et transparents les processus et les opérations électorales.
Elles sont le gage de la paix après les élections en raison de ce que les résultats seront plus facilement acceptés.
Compte tenu des raisons qui militent en faveur de la limitation du nombre des mandats à deux (2), il est évident que même si l’on ne prévoit pas formellement que la loi la prévoyant soit rétroactive, il est tout de même souhaitable que celui qui a déjà fait 2 mandats ou plus ne se représente pas.
Les raisons évoquées ci-dessus sont objectives et visent un meilleur fonctionnement des institutions et la consolidation de la démocratie.
Dr AGNINA Yacoubou,
Président du parti CLE
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